La ministre de la culture, Rachida Dati, à Paris, le 25 juillet 2025.

Comme le pressentaient les opposants à la loi dite « PLM », pour « Paris-Lyon-Marseille », le Conseil constitutionnel a validé, jeudi 7 août, l’ensemble des dispositions du texte visant à réformer le mode d’élection des membres du Conseil de Paris et des conseillers municipaux de Lyon et de Marseille. Une révolution du scrutin des trois plus grandes villes de France, à moins d’un an des élections municipales, les alignant désormais sur le droit commun en vigueur dans les quelque 34 000 autres communes.

Jusqu’à présent, les électeurs de ces trois villes désignaient par leur bulletin une liste de conseillers d’arrondissements parmi lesquels les plus hauts placés composeraient un conseil municipal chargé, lui, d’élire le maire. Ce dernier était ainsi élu au suffrage universel indirect. Avec cette nouvelle loi, portée depuis 2024 par le député (Renaissance) de Paris Sylvain Maillard, qui entrera en vigueur dès mars 2026, Parisiens, Lyonnais et Marseillais devront se prononcer par deux fois le même jour : l’un des votes désignera directement le maire, premier d’une liste de conseillers municipaux, et l’autre, les conseillers d’arrondissement. A Lyon, un troisième scrutin sera organisé pour élire les conseillers de la Métropole.

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