Sur cette image tirée d’une vidéo publiée par le président américain, Donald Trump, sur Truth Social, un navire, qui, selon lui, transportait des stupéfiants illégaux et se dirigeait vers les Etats-Unis, est frappé par l’armée américaine alors qu’il navigue dans le sud des Caraïbes. Ici, le 2 septembre 2025.

Tuer était l’objectif. La frappe militaire hors norme, au sens juridique, décidée et mise en scène par la Maison Blanche contre un bateau dans les Caraïbes, suscite une vague d’effroi et de réprobation chez les experts du droit international. Selon la version des autorités, le bateau parti du Venezuela se trouvait dans les eaux internationales et transportait de la drogue. Il comptait onze personnes à bord, toutes mortes dans la frappe.

Donald Trump lui-même l’a annoncé le 2 septembre, sur son réseau Truth Social. Il y affirmait que ces personnes avaient été identifiées comme des « narcoterroristes » du cartel Tren de Aragua, « agissant sous le contrôle de Nicolas Maduro », le président vénézuélien. Aucune preuve n’a été apportée depuis concernant la présence de drogues, ni le profil criminel des onze individus.

Selon la Maison Blanche, l’opération se justifie par le classement de cartels tels Tren de Aragua ou MS13, ou encore, depuis jeudi, Los Lobos et Los Choneros en Equateur, comme organisations terroristes. Ils porteraient atteinte aux intérêts nationaux des Etats-Unis, en raison du nombre de morts causés par la drogue. « Le président a dit qu’il veut faire la guerre à ces groupes parce qu’ils nous font la guerre depuis trente ans et que personne n’a répondu », a résumé le secrétaire d’Etat, Marco Rubio, jeudi, lors d’un déplacement à Quito.

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