Le PSG a validé son billet pour la finale de la Ligue des champions 2024-2025 en battant Arsenal (2-1) au Parc des Princes mercredi soir.
Une victoire probante pour les hommes de l’entraîneur Luis Enrique, passés au bord du gouffre en phase de poules.
Dans la presse européenne, les exploits du club de la capitale font l’unanimité.

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Ligue des champions 2024-2025 : le PSG en finale

Ils l’ont fait ! Cinq ans après leur défaite face au Bayern à Lisbonne, les joueurs du PSG disputeront leur deuxième finale de Ligue des champions sur la pelouse de leurs bourreaux allemands, le 31 mai prochain. Mercredi soir, ils ont battu Arsenal (2-1) dans un Parc des Princes en fusion, après une première victoire à l’Emirates Stadium, il y a une semaine. Dans la presse européenne, tout le monde ou presque est sous le charme de la plus jeune équipe jamais arrivée aussi loin dans la compétition. Morceaux choisis…

Dans la presse française

« Le PSG réenchante nos vies de passionnés », s’enthousiasme Dominique Séverac dans Le Parisien. « Ne passez pas à côté de ça ! Rejoignez la bande pour danser la sarabande avec Luis Enrique, le Merlin de l’histoire, l’enchanteur en chef de nos nuits étoilées qu’il faut désormais compter jusqu’au 31 mai. Dans 23 dodos, le club de la capitale disputera la finale de la Ligue des champions. Ce sera à Munich contre une équipe de Milan dans un clin d’œil ironique à la seule victoire en C1 du football français, le succès le 26 mai 1993 de Marseille contre l’AC Milan. »

La joie des Parisiens mercredi soir sur la pelouse du Parc des Princes. – AFP

Dans L’Équipe, Vincent Duluc rappelle que le PSG a failli passer à la trappe durant la phase de poule avant de réaliser son incroyable épopée. « C’est à la fois une équipe toute neuve et une équipe qui vient de très loin, trop jeune à l’automne, proche de tomber du fil où elle promenait ses déséquilibres et sa construction, mais devenue assez grande au printemps pour renverser toute la noblesse de la Premier League, un baron après l’autre, pour se hisser en finale de Ligue des Champions », écrit-il.

Les hommes de Nasser El-Khelaïfi seront-ils à jamais les deuxièmes ?

La Provence

« Les supporters de l’OM qui, pour la plupart, ont suivi cette demi-finale retour en espérant une « remontada » des Gunners ne peuvent s’empêcher de trembler et de voir des signaux qui ne les rassurent pas : le match décisif se déroulera à… Munich », peut-on lire dans La Provence. « Les Olympiens de Bernard Tapie étaient à jamais les premiers Français à soulever la coupe aux grandes oreilles. Les hommes de Nasser El-Khelaïfi seront-ils à jamais les deuxièmes ? », s’interroge le quotidien.

Vu d’Angleterre

« Va Va Gloom ! » (En avant la morosité ! – ndlr), titre The Sun. Un malicieux jeu de mots qui détourne l’expression « Va Va Voom », qu’utilisait Thierry Henry, ex-star des Gunners, pour décrire une célèbre auto française. « Tandis que le PSG continue son émergence en tant que force majeure du football européen, Arsenal devra maintenant réfléchir à ce qui aurait pu être », écrit le tabloïd.

THE SUN
THE SUN

« Le PSG a su saisir sa chance, Arsenal ne l’a pas fait. Jusqu’à ce que le match soit terminé », regrette le Daily Mail au sujet du but tardif de Bukayo Saka, alors que le PSG menait déjà 3-0 sur l’ensemble des deux rencontres. Pour le quotidien, les joueurs de Mikel Arteta « n’ont toujours pas ce petit truc en plus qui fait la différence entre le triomphe et le désastre ». 

Le coach londonien a affirmé après le match que son équipe avait été la meilleure sur la pelouse du Parc de Princes ? « Celle de Luis Enrique est la meilleure d’Europe depuis la deuxième moitié de la saison », corrige le quotidien. « À l’exception d’un temps faible lors du match retour de leur quart de finale contre Aston Villa, ils ont été irrésistibles. »

DailyMail

De son côté, le Mirror souligne la performance irrésistible du gardien de but parisien. « Si le PSG gagne cette Ligue des Champions, son gardien y aura joué un rôle énorme. Donnarumma, l’ancien prodige du Milan AC, va se battre contre ses anciens rivaux (de l’Inter – ndlr) dans une forme remarquable », insiste le tabloïd.

« On ne pense pas immédiatement à l’Italien lorsqu’on parle des meilleurs n°1 du monde. Mais durant cette campagne européenne, il est entré dans une autre dimension, écœurant Liverpool à Anfield, réalisant des arrêts vitaux à Villa Park et enfin en stoppant les assauts d’Arsenal. Le vainqueur de l’Europe 2020 a encore un grand rendez-vous devant lui, et il n’a que 26 ans. »

Vu d’Italie

Dans La Gazzetta Dello Sport, on ne prend pas le PSG à la légère avant la finale face à l’Inter. « À Munich l’équipe de Luis Enrique cherchera le couronnement de cette obsession qui a traversé toute l’ère des émirs et dont il s’approche avec une équipe avec moins de phénomènes et plus de champions. Comme Kvaratskhelia, fantastique en attaque et en défense », écrit le quotidien sportif. « Le PSG et sa jeunesse, son aura d’équipe du futur au-delà du présent, seront un obstacle très difficile pour l’Inter. »

Rappelant qu’à 55 ans, le PSG est un club encore jeune en comparaison d’institutions du foot européen comme Arsenal ou le Real Madrid d’un certain Kylian MBappé, Le Corriere Della Serra estime que « jamais Paris n’a autant aimé une équipe longtemps jugée trop riche et gâtée et qui est née grâce à l’obsession pour le travail du coach Luis Enrique, l’homme qui ne boit jamais de café « ‘parce que je suis déjà assez excité comme ça' », cite le quotidien italien.

Jérôme VERMELIN

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