La tempête Caetano a provoqué l’épisode neigeux le plus important pour un mois de novembre depuis 2013.
Ce jeudi, c’est dans l’ouest du pays que les conditions météorologiques et la circulation étaient les plus difficiles.
À Dijon, de fortes chutes de neige sont attendues cette nuit, du verglas pourrait également se former.
Suivez la couverture complète
Le 20H
La tempête hivernale Caetano, qui a provoqué la pagaille dans les transports, se décale vers l’est du pays. Et pour certains, c’est déjà la panique. « Je viens juste d’avoir mon permis, donc c’est une catastrophe. Je suis une trouillarde », lâche une automobiliste dans la vidéo ci-dessus. À Neuves-Maisons (Vosges), on s’est préparés aux fortes chutes de neige à venir. « J’ai changé mes pneus hier, donc il n’y a pas de souci. Je suis équipé, je suis prêt », se félicite un autre.
Des routiers bloqués
Une très bonne initiative, car ce jeudi, c’est dans l’ouest du pays que les conditions météo et la circulation ont été les plus difficiles. Des accidents ont eu lieu notamment sur l’autoroute A13, comme des chocs frontaux ou des sorties de route. Près de Fougères, en Ile-les-Vilaines, la circulation a même été interdite à tous les poids lourds sur l’A84. 200 routiers ont dû prendre leur mal en patience.
Certains étaient même prêts à dormir dans leur camion. « Je suis sûr à 90 %, si la météo ne s’améliore pas. Je suis bloqué depuis ce matin 9h », se désole un routier. Un autre attend de voir : « Ils annoncent du verglas, apparemment, à voir jusqu’à partir de quelle heure ils re-interdisent. Et puis sinon, on attendra pour repartir. Ça fait partie du métier », dit-il, philosophe. Mais en fin d’après-midi, la circulation a pu reprendre en Bretagne.
Pendant ce temps, dans la campagne de l’Eure-et-Loire, la neige a paralysé tout un village, sauf Jean-Noël et Catherine. Ces deux habitants de La Ferté-Vidame tenaient à garder l’entrée du seul cabinet médical du village dégagé, alors ils se sont emparés de balais pour déblayer la chaussée, au cas où quelqu’un en aurait besoin. « C’est la quatrième fois que je viens ici ce matin. Ça ne s’arrête pas. Et là, à mon avis, on en a pour un petit moment », admet Jean-Noël.
Se serrer les coudes, être solidaires, c’était aussi la mission de la petite commune de Saint-Georges-des-Groseillers, dans l’Orne, où les 24 agents municipaux se sont mobilisés. Faute d’enseignants, l’école s’est même transformée en garderie pour la journée. Par précaution, le maire appelle ces 3300 administrés à rester en sécurité chez eux ce soir. « La nuit à venir va être difficile. Ils annoncent de la gelée, on a une alerte préfectorale. Donc, oui, ça va se compliquer », assure Stéphane Terrier.
À Dijon, où de fortes chutes de neige sont aussi attendues cette nuit, les saleuses ont parcouru le centre-ville toute la journée. Du verglas pourrait également se former.
