
Si elle estime être « venue au piano par hasard », quand le Gaveau de son arrière-grand-mère a intégré le mobilier de la maison familiale, Vanessa Wagner ne semble pas avoir mené, par la suite, sa barque musicale de manière fortuite. En particulier sur le plan discographique.
Avoir enregistré l’intégrale des Etudes, de Philip Glass (à paraître le 10 octobre chez le label InFiné, une partie est déjà disponible sur les plateformes), cycle qu’elle interprétera en partie le 12 septembre à Toulouse et le 16 septembre à Laon (Aisne), ne relève donc pas du hasard. « Absolument pas », confirme la musicienne, qui ne conçoit pas les disques comme des cartes de visite, mais comme les balises d’un parcours de vie intense.
« Un petit pas de côté »
Fil rouge de ces dix dernières années, au disque ou en concert, la musique américaine du XXe siècle relève d’un intérêt bien plus ancien. « J’ai commencé à en écouter à l’âge de 22 ou 23 ans », précise la pianiste née en 1973, qui se rappelle avoir « subi un choc » en découvrant Einstein on the Beach, l’opéra de Philip Glass. « Assez peu de personnes allaient dans mon sens, dans le milieu purement classique, ajoute-t-elle, et encore plus pour ce qui concerne les musiques électroniques. »
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