Un drapeau palestinien est accroché à l’entrée de l’Institut d’études politiques de Lyon, alors que le bâtiment est occupé par des manifestants propalestiniens, à Lyon, le 2 mai 2024.

« L’engagement partisan m’a apporté tellement de choses, du réseau, des opportunités, des amis… » A l’évocation de son parcours politique à Sciences Po Paris, Léa (qui n’a pas souhaité donner son nom de famille), 22 ans, est très enthousiaste. Après une scolarité dans un lycée catholique à Dijon, elle a rejoint le campus de Reims où, dès la première année, elle s’est encartée au Parti républicain. Sensible aux discours de François-Xavier Bellamy, elle insiste : « Ce qui comptait, c’était de me reconnaître dans certaines figures du parti, qui m’inspiraient par leurs combats, leur équilibre et leur respect pour le débat politique. » Dans sa famille, la politique a toujours eu sa place, mais son orientation n’a jamais été une évidence. Son père, « “gilet jaune” de la première heure », est « très engagé à gauche », sa mère, elle, est davantage politisée à droite, et sa cadette milite dans les rangs du Nouveau Front populaire.

Elle se souvient des portes que son engagement lui a ouvertes, à commencer par son stage de première année à la mairie de Reims, où elle a épaulé l’adjoint républicain Stéphane Lang sur le dossier de la préservation du château de Commétreuil (Marne). « Une expérience passionnante qui n’aurait pas été possible sans le réseau offert par le parti. »

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