
Concurrencée en Ile-de-France, la RATP cherche des relais de croissance au-delà de ses frontières historiques. La régie parisienne a marqué un point en étant désignée, mardi 23 septembre, comme « candidat pressenti » à l’exploitation des lignes dites de l’Etoile de Caen, en Normandie, aujourd’hui assurée par la SNCF. Ce choix devra être entériné le 15 décembre par un vote du conseil régional. « Nous avions candidaté dans la région Pays de la Loire. Notre offre n’avait pas été sélectionnée, mais nous avons beaucoup appris de cet échec, ce qui nous a permis d’être pressentis pour ce lot en Normandie », s’est réjouie Hiba Farès, présidente du directoire de RATP Dev, la filiale dédiée de la régie parisienne.
Exigence européenne, l’ouverture progressive à la concurrence des lignes de trains régionales a été transposée dans le droit français par loi pour un nouveau pacte ferroviaire de 2018. Les régions françaises, autorités organisatrices des mobilités, ont jusqu’à 2033 pour désigner par appel d’offres le ou les exploitants des lignes dont elles ont la charge dans le cadre d’une délégation de service public (DSP). Pour l’heure, la SNCF – qui n’a pas souhaité commenter cette décision – a remporté 7 des 11 lots régionaux ouverts à la concurrence.
Il vous reste 72.76% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.