Le président Emmanuel Macron lors de sa rencontre avec le président ukrainien à la Maison Blanche, à Washington, le 18 août 2025.

Tandis que le président de la République, Emmanuel Macron, se veut aux avant-postes pour peser sur les deux principaux conflits du moment, l’Ukraine et la guerre de Gaza, les relations se crispent avec de vieux alliés de la France, les Etats-Unis et l’Italie. En cinq jours, le Quai d’Orsay a convoqué coup sur coup les ambassadeurs de ces deux pays, en guise de protestation contre la remise en cause de projets portés par le chef de l’Etat, parfois contre l’avis de ces partenaires de longue date, désormais dirigés par des gouvernements aux positions idéologiques, voire géopolitiques, souvent aux antipodes des siennes. Pour la diplomatie française, c’est une rentrée sous haute tension.

Les frictions portent sur deux projets emblématiques. D’abord, la volonté des autorités françaises de reconnaître, contre l’avis d’Israël et de Washington, l’Etat de Palestine lors de la prochaine Assemblée générale des Nations unies, en septembre, à New York. Lundi 25 août dans l’après-midi, l’ambassadeur des Etats-Unis à Paris, Charles Kushner, auteur la veille d’un courrier accusant cette initiative de nourrir la montée de l’antisémitisme, s’est fait représenter au Quai d’Orsay par son chargé d’affaires. Ce dernier a été reçu par deux hautes fonctionnaires.

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