L’île de La Réunion découvre peu à peu l’étendue des dégâts après le passage du cyclone Garance.
Avec la levée du confinement, les habitants commencent à sortir.
Routes défoncées ou inondées, ponts emportés, des débris sont partout sur le sol.

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La Réunion frappée par un cyclone historique

« La route, elle est partie », c’est le commentaire qu’on entend sur une vidéo amateur tournée au lendemain du passage du cyclone Garance sur la Réunion. Depuis ce matin, les habitants découvrent l’état de leur île. Routes défoncées ou inondées, ponts emportés, d’innombrables débris jonchent le sol. « C’est dramatique », réagit une dame dans le reportage de TF1 ci-dessus, « on n’imaginait pas, parce qu’on n’avait pas l’impression que Saint-Gilles avait été autant touché »

Un autre est stupéfait, devant le trou béant laissé entre les deux rives d’un torrent, à la place d’un pont. « On voyait juste la pluie et puis là, on sort, on constate la boue, un morceau de pont en moins », raconte-t-il. Une maison doit être évacuée par ses propriétaires, encore secoués par la nuit qu’ils ont passée. « C’est le plus gros cyclone que j’ai eu à vivre et j’ai eu très peur, j’ai jamais vu un cyclone comme ça », témoigne l’homme. 

Dégâts et blessures

Dans une autre, le vent a fait exploser le chauffe-eau, obligeant les occupants à fuir. Ils viennent de revenir pour nettoyer. « Quand ça a explosé, ça a fait un gros boum, donc ça nous a fait peur », relate la propriétaire. Un autre habitant a vu une partie de son toit s’envoler, mais il est surtout inquiet pour son fils, qui a fait une mauvaise chute. « Les dégâts matériels, c’est rien, l’humain est important », déclare-t-il. Heureusement, les pompiers ont pu arriver jusqu’à eux et prendre l’enfant en charge.

L’urgence est désormais de déblayer les routes pour permettre aux secours de circuler, et remettre les réseaux en état. Ce matin, au lendemain du passage d’un cyclone qui a fait au moins quatre morts, 160.000 personnes restaient privées d’électricité et plus de 300.000 n’ont pas accès à l’eau potable. 


La rédaction de TF1info

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