Une enquête ouverte sur un pétrolier stationné au large du parc éolien de Saint-Nazaire, annonce le parquet de Brest

Le parquet de Brest a ouvert une enquête à la suite d’un signalement de la marine nationale concernant un pétrolier immobilisé au large du parc éolien de Saint-Nazaire, a-t-il rapporté mercredi, confirmant une information du quotidien Ouest-France.

Le pétrolier, baptisé Pushpa ou Boracay et battant pavillon du Bénin, serait impliqué dans les survols de drones ayant perturbé le trafic aérien au Danemark, selon le site spécialisé The Maritime Executive.

La préfecture maritime de l’Atlantique a expliqué à l’Agence France-Presse (AFP) « avoir récemment réalisé un signalement au procureur de la République de Brest » concernant le navire Boracay, « soupçonné d’être en infraction ». A la suite du signalement, le procureur de la République de Brest, Stéphane Kellenberger, a confirmé à l’AFP avoir ouvert une enquête pour « défaut de justification de la nationalité du navire/pavillon » et « refus d’obtempérer ».

« Les investigations et actes utiles ont été confiés par mes soins, en cosaisine, à la section de recherches de la gendarmerie maritime, ainsi qu’au groupement de gendarmerie maritime de l’Atlantique », a-t-il ajouté. Le navire appartiendrait à la flotte fantôme russe, utilisée par la Russie pour contourner les sanctions occidentales contre ses ventes de pétrole, selon The Maritime Executive.

Parti de Primorsk, en Russie, le 20 septembre, le pétrolier devait rejoindre Vadinar, dans le nord-ouest de l’Inde, le 20 octobre, mais a jeté l’ancre depuis plusieurs jours à proximité du parc éolien de Saint-Nazaire, selon la même source. Les récents signalements de drones à travers le Danemark ont entraîné la fermeture de plusieurs aéroports, dont celui de Copenhague, le plus grand d’Europe du Nord.

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