Le bilan des attaques de drone survenues dans la nuit à Kiev passe à trois morts et dix blessés

Dans la nuit, une attaque de drones russes sur Kiev a tué au moins trois personnes, dont un enfant de 5 ans, et déclenché des incendies dans des immeubles d’habitation à divers endroits de la capitale, ont déclaré tôt dimanche des responsables ukrainiens. Un précédent bilan faisait état de deux morts.

« Le nombre de victimes de l’attaque russe sur la capitale avec des drones de frappe est passé à trois [morts] », a fait savoir le service d’urgence de l’Etat ukrainien sur Telegram. « Selon les informations disponibles, trois personnes sont mortes, dont un enfant de 5 ans. Dix autres personnes ont été blessées », a détaillé l’administration militaire de Kiev, également sur Telegram.

Les services d’urgence ont été dépêchés peu après 1 heure dans plusieurs quartiers de la ville, du fait d’informations faisant état d’incendies et de dégâts. Des témoins de Reuters ont entendu plusieurs explosions laissant penser à des tirs de systèmes de défense aérienne.

Selon les services d’urgence, « lors du déblaiement des décombres dans le quartier Holossiïvsky, les sauveteurs ont découvert le corps d’un enfant. » « Le corps de l’homme avait été retrouvé plus tôt au même endroit », est-il ajouté, tandis que « dans le quartier Dniprovsky, des débris ont touché un immeuble de neuf étages et, lors du déblaiement des décombres, le corps d’une femme sans vie a été découvert », dans la nuit.

Un résident d’un immeuble endommagé par une frappe de drone russe nettoie son appartement après les dégâts causés, dimanche 23 mars, à Kiev.

L’administration militaire de l’oblast de Kiev a, de son côté, dénoncé une attaque « massive » russe, faisant état de deux blessés dans le raïon de Boutcha, près de la capitale. Le ministre des affaires étrangères, Andrii Sybiha, a rapidement déploré des frappes « visant des zones résidentielles et des civils dormant chez eux ». « La terreur systématique et délibérée de la Russie contre les civils contredit ses propres déclarations sur la paix et sape les efforts de paix déployés par les Etats-Unis et d’autres partenaires », a-t-il appuyé.

Le chef du bureau présidentiel, Andriy Yermak, s’est, lui aussi, montré très critique : « La Russie ne cesse pas le feu, Poutine veut tuer plus de civils, il faut y mettre un terme », a-t-il dit sur Telegram.

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