• L’ONG Reporters sans frontières est considérée comme « indésirable » en Russie, ce qui signifie son interdiction.
  • Ce lundi, la France « exprime sa consternation » et dénonce un « mépris absolu de la liberté de la presse ».

Elle n’est plus la bienvenue en Russie. Le 14 août dernier, le ministère russe de la Justice a déclaré l’ONG de défense de la presse Reporters sans frontières (RSF) « indésirable » dans le pays. Ce qui signifie de facto l’interdiction de RSF, dont le siège se situer en France, et qui dénonce régulièrement des atteintes à la liberté d’expression et vient en aide à des journalistes persécutés en Russie.

Une « campagne de répression »

Une décision que fustige Paris. « La France exprime sa consternation devant l’annonce de l’inscription de l’ONG Reporters sans frontières sur la liste des ‘organisations indésirables’ en Russie », a réagi ce lundi 18 août le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué (nouvelle fenêtre). « Cette décision s’inscrit dans la campagne de répression menée par les autorités russes à l’encontre de toute voix critique du pouvoir, au mépris absolu de la liberté d’expression et de la liberté de la presse. » 

Le Quai d’Orsay appelle aussi « à la libération immédiate et inconditionnelle de tous ceux poursuivis pour motifs politiques », ainsi qu’au « respect par la Russie de ses engagements internationaux en matière de droit à l’information et d’accès à l’information ».

Moscou a dressé pour la première fois en 2015 une liste d’organisations « indésirables ». Elle compte désormais plus de 250 organismes, comme les ONG Amnesty International et Greenpeace, ainsi que plusieurs médias.

I.N

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