En 2025, la salopette est aussi bien dans les dressings féminins que masculins.
En look décontracté avec un tee-shirt ou sophistiqué avec une chemise, la salopette s’adapte à tous vos styles.
Pour vous mettre en valeur, sa coupe est à choisir en fonction de votre morphologie.
Des personnalités telles que la chanteuse Angèle, l’acteur Chris Pine, le mannequin Hailey Bieber, le chanteur Harry Styles ou encore l’actrice Sarah Jessica Parker ont déjà adopté la salopette, prouvant qu’elle peut être à la fois audacieuse et sexy. Repérée lors des défilés Resort 2025 d’Hermès et de Chanel, vous pouvez la trouver dans des maisons de luxe comme dans de nombreuses marques de prêt-à-porter et même très facilement en seconde main. Elle se porte facilement au quotidien, mais il y a quelques astuces à suivre pour éviter d’avoir l’impression d’être déguisé en Coluche !
En jean ou à motif ?
La salopette devient immédiatement la pièce forte de votre tenue alors si vous souhaitez la marier facilement avec un haut, il est conseillé de prendre une matière classique comme le denim brut. Pour éviter d’avoir un look trop adulescent ou négligé, ne vous tournez pas vers les modèles trop larges ou avec beaucoup de déchirures dans le jean. Pour une allure plus féminine, privilégiez un chemisier coloré ou imprimé. Emmanuelle Polle, historienne de la mode, conseille aux femmes, dans les colonnes du Pèlerin, d’opter « pour un haut près du corps et décolleté laissant voir les épaules ou les bras : un beau caraco, un chemisier de soie« , afin de casser le côté masculin de la tenue.
Si vous souhaitez la porter aux beaux jours, vous pouvez opter pour un tissu plus léger comme le lin ou le coton de couleur unie qui sera facile à porter au quotidien. Le dressing homme est plus limité en termes de couleurs et de motifs, mais du côté des femmes, vous pourrez aisément trouver une salopette avec un imprimé tendance comme le léopard. Si vous craquez pour une de ce style, vous pourrez l’associer à un haut blanc par exemple. Elle s’adapte à tous les styles et toutes les occasions. Pour un look casual, homme comme femme, vous pouvez la porter avec un sweat ou un tee-shirt et une paire de baskets.
Comment bien choisir sa salopette ?
En 2025, la salopette séduit par sa polyvalence et son confort. Vous devez donc en choisir une dans laquelle vous vous sentez à l’aise. Soyez particulièrement vigilant lors des essayages de celles en denim ou jean, car les matières, parfois très raides, peuvent vous serrer (le plus souvent les cuisses et le ventre). Ainsi, le choix dépend beaucoup de votre morphologie. Pour les femmes et en particulier, si vous êtes petite, privilégiez une taille haute pour allonger vos jambes, et une coupe ajustée pour marquer votre taille. Idéales pour les journées d’été, les salopettes évasées ou palazzo offrent également une silhouette tout en longueur. Attention cependant à ne pas choisir un modèle trop long. Selon Emmanuelle Polle, pour les femmes, la salopette est à la bonne longueur lorsque, chaussures aux pieds, elle laisse apparaître les chevilles. En 2025, les salopettes slims sont moins tendance que ce soit pour les hommes ou pour les femmes. Évitez donc celles qui sont très resserrées aux chevilles. Les hommes peuvent se tourner vers une salopette avec une coupe droite ou cargo, qui s’adapte à la majorité des morphologies. Pour les jours les plus ensoleillés, vous pouvez vous tourner vers une salopette short, qui donne tout de suite un look très décontracté. Les femmes peuvent également choisir une salopette-robe, qui amène une touche de féminité, de modernité et de romantisme.
Un vêtement de travail
Loin des défilés et des magasins de prêt-à-porter, la salopette, vêtement emblématique du XXe siècle, trouve ses origines dans le monde ouvrier. Elle est formée « d’un pantalon auquel est cousue, sur le devant, une pièce rectangulaire couvrant la poitrine et qui est pourvu, dans le dos, de bretelles« , précise le dictionnaire de l’Académie Française. Avant de devenir une pièce de mode incontournable, elle était portée au travail par-dessus les vêtements pour ne pas se salir, « se saloper« , d’où son nom. Elle est imposée « aux agents de l’État exposés aux salissures« , notamment à ceux « chargés de la désinfection des trains« , explique Jérémie Brucker, docteur en histoire contemporaine dans son ouvrage L’étoffe du travailleur.
