Tony Estanguet, patron de l’organisation des Jeux Olympiques à Paris, a estimé mercredi qu’on y « verra plus clair mi-juillet » sur la qualité de l’eau de la Seine.
En raison d’une météo médiocre, le fleuve censé accueillir des épreuves de natation n’est toujours pas praticable.

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Jeux Olympiques de Paris 2024

Tony Estanguet joue la montre. Le président du comité d’organisation des JO a estimé mercredi sur France Inter qu’on y « verra plus clair mi-juillet » sur la qualité de l’eau de la Seine. Cette dernière n’est en effet toujours pas baignable, à un mois de l’ouverture des JO.

« On n’a pas été épargné par les conditions météo« , a lancé le triple champion olympique à un mois de la cérémonie d’ouverture sur la Seine le 26 juillet. La météo très pluvieuse a contrecarré les préparatifs des JO depuis un mois. « Cela a l’air de s’améliorer un petit peu, on y verra plus clair mi-juillet« , a lancé Tony Estanguet.

Les normes sanitaires toujours pas requises

Outre la cérémonie d’ouverture, les épreuves de triathlon et celles de nage en eau libre se dérouleront dans la Seine. « Cela fait partie des choses qu’on surveille de près, on a toujours su que la qualité de l’eau ne serait au rendez-vous qu’au mois de juillet 2024« , a-t-il dit. 

Le préfet d’Ile-de-France, Marc Guillaume, a prévenu mercredi que le fleuve ne serait pas baignable début juillet. En effet, les fortes pluies des dernières semaines ont souillé l’eau et le fort débit du fleuve remue les bactéries. Et cela ne permet pas d’atteindre les normes sanitaires requises par les fédérations sportives internationales. 

Le fort débit de la Seine, monté à plus de 650 mètres cubes par seconde, contre 100 à 150 en période estivale, a empêché la tenue d’une répétition de la cérémonie d’ouverture lundi matin. Les organisateurs et les autorités, mairie et préfecture de région, ont le nez sur la météo et les données du fleuve, le débit mais aussi la hauteur.


T.G.

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