
Cette fois, tout semblait prêt. Avec vingt-neuf mois de retard sur le calendrier prévu par la loi, la stratégie nationale alimentation, nutrition et climat (Snanc), devait enfin être rendue publique, vendredi 28 novembre. Cette feuille de route, dont la demande remonte à la Convention citoyenne sur le climat de 2020, a pour ambition de permettre à tous les Français de manger de manière saine et durable à l’horizon 2030. Un objectif en apparence consensuel, dont la déclinaison en feuille de route se révèle toutefois âprement débattue.
L’invitation avait été lancée aux journalistes jeudi matin : des conseillers des trois ministères qui ont élaboré cette stratégie – l’agriculture, la transition écologique et la santé –, répondraient à leurs questions dans l’après-midi et les trois ministres concernées – respectivement Annie Genevard, Monique Barbut et Stéphanie Rist –, se rendraient vendredi à l’heure du déjeuner dans la cantine d’une école de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), pour présenter ce document stratégique très attendu, qui a fait l’objet de nombreuses réécritures depuis plus de deux ans.
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