
Pour la droite libérale conservatrice, la réforme des prestations sociales, présentée par le gouvernement suédois, mercredi 17 septembre, vise à « rompre l’exclusion » et faire en sorte que « plus d’enfants voient leurs parents partir au travail le matin ». Pour l’extrême droite, il s’agit avant tout de « réduire les facteurs d’attraction pour les migrants qui souhaitent se rendre en Suède, dans le but d’y être pris en charge ».
Le royaume scandinave « n’est pas un buffet pour tous les peuples du monde », a martelé Linda Lindberg, cheffe du groupe des Démocrates de Suède (SD) au Parlement, lors d’une conférence de presse à Stockholm, estimant que les mesures annoncées devraient mener à une baisse de l’immigration, « car ce ne sera plus aussi avantageux de venir » dans le pays nordique.
La réforme se compose de trois volets. Le premier prévoit une baisse de l’aide sociale et la mise en place d’un plafond pour les familles de plus de quatre enfants. Dans l’exemple donné par la ministre des affaires sociales, Anna Tenje, un couple avec cinq enfants peut aujourd’hui percevoir jusqu’à 46 500 couronnes par mois (4 220 euros), sous forme de diverses allocations, sans travailler. 95 % de ceux qui se trouvent dans cette situation sont nés à l’étranger, a précisé Mme Tenje.
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