
La Tunisie et l’Iran continuent de mettre en scène leur rapprochement. Mercredi 10 septembre, alors que les regards étaient tournés vers les navires de la « Global Sumud Flotilla » amarrés dans la baie de Tunis qui avaient essuyé, les nuits précédentes, deux attaques de drone, imputées par les organisateurs à Israël, le président tunisien, Kaïs Saïed, recevait, au palais de Carthage, à quelques centaines de mètres du port, le ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghtchi.
Selon le communiqué de la présidence tunisienne, les deux hommes ont abordé « la situation régionale et les atteintes systématiques à la sécurité et à la stabilité, notamment en Palestine occupée ». Ils ont passé en revue « la situation catastrophique à Gaza, le génocide et les crimes perpétrés par le régime sioniste dans les territoires palestiniens occupés, les agressions répétées contre les pays de la région et la récente attaque terroriste contre le Qatar », précise de son côté le document publié par le ministère des affaires étrangères iranien.
Avec sa délégation, le chef de la diplomatie iranienne s’est également entretenu avec son homologue tunisien, Mohamed Ali Nafti, afin d’esquisser un renforcement de la coopération « dans les secteurs de l’économie, du commerce, du tourisme, des sciences et technologies, de la santé et de la médecine, ainsi que de la culture ».
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