• La vague de chaleur débutée le 19 juin dernier s’est officiellement terminée vendredi, selon Météo-France.
  • Elle a duré 16 jours, comme celle de la canicule meurtrière de 2003, qui avait causé la mort de 15.000 personnes.
  • Le mois de juin 2025 a par ailleurs été le deuxième mois de juin le plus chaud depuis 1900.

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La France face à une canicule d’une « ampleur inédite »

La France a suffoqué, mais le pire est passé concernant cet épisode. La vague de chaleur précoce en France débutée le 19 juin s’est officiellement terminée vendredi 4 juillet, selon les critères de Météo-France, après une durée de seize jours. Une période identique en longueur à celle de la canicule meurtrière de l’été 2003, a indiqué ce samedi le service météorologique. 

Le deuxième mois de juin le plus chaud depuis 1900

Samedi, l’indicateur thermique national s’est élevé à 23°C, selon une mesure provisoire transmise samedi soir par Météo-France. La vague de chaleur avec des températures caniculaires sur l’ensemble de la métropole est la 50e depuis 1947, dont 33 ont eu lieu au XXIe siècle, ce qui illustre l’augmentation de la fréquence des fortes chaleurs à cause de la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole…) dans le monde. 

Les 10 étés les plus chauds recensés en France depuis 1900 ont d’ailleurs tous été comptabilisés depuis l’an 2000. Et juin 2025 a été le deuxième mois de juin le plus chaud depuis 1900. La température moyenne nationale s’était ainsi élevée à environ 21,61°C, contre 22,53°C en juin 2003, dont l’été caniculaire est resté dans les mémoires avec 15.000 décès prématurés attribués aux chaleurs extrêmes enregistrées du 2 au 17 août de cette année-là.

En juin 2025, des records locaux ont été battus, comme à Céret, dans les Pyrénées-Orientales, où le mercure est grimpé jusqu’à 41,5°C. Aucun bilan humain n’est encore disponible pour cette année, mais les outils de prévention et de gestion pour mieux adapter la société ont été nettement améliorés depuis le choc provoqué par le nombre élevé de victimes en 2003. 

Risques « très élevés » de feux de forêts

Malgré la fin officielle de la vague de chaleur, Météo-France a mis en garde samedi, pour la première fois de l’été, contre les risques « très élevés » de feux de forêts dimanche dans les Bouches-du-Rhône, qui concernent aussi l’Aude et le Var à partir de lundi. « Le danger de feu est très élevé sur une partie du sud-est, exposée à de fortes chaleurs depuis plusieurs jours, avec des intensités de mistral et tramontane qui deviennent significatives », a indiqué Météo-France samedi.

Ce samedi après-midi, 10 départements restaient en vigilance orange à la canicule : l’Ardèche, la Drôme, le Gard, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, l’Hérault, l’Aude, les Pyrénées-Orientales, la Haute-Corse et la Corse-du-Sud. L’alerte a été levée dans la soirée pour l’Ardèche et la Drôme.

N.K avec AFP

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