Sur le port de Mombasa, au Kenya, en 2013.

Ouvriers textiles kényans, assembleurs automobiles sud-africains, producteurs de vanille malgaches : mardi 30 septembre, des centaines de milliers d’employés à travers l’Afrique subsaharienne vont finir leur journée de travail sans savoir, littéralement, si leur emploi existera encore demain. Ils travaillent pour une entreprise bénéficiant de l’AGOA (pour African Growth and Opportunity Act), un accord qui permet aux marchandises qu’ils produisent d’être exportées sans droit de douane vers les Etats-Unis. Mais ce programme, signé il y a vingt-cinq ans par l’administration Clinton dans le but de soutenir l’industrialisation des économies africaines, prend fin en ce dernier jour de septembre.

La suite ? Personne ne la connaît. Aucune annonce officielle n’a été faite à Washington, au cours d’une année marquée par les tempêtes économiques, à commencer par celle provoquée par la hausse des droits de douane. Une déclaration est d’autant plus improbable que les Etats Unis sont aux prises ce même mardi 30 septembre avec un risque de shutdown, une mise à l’arrêt de la plupart des services fédéraux si aucun accord n’est trouvé sur la loi budgétaire.

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