L’aide apportée par la France à l’Ukraine ne sera pas « financée par des impôts cachés ou supplémentaires », a assuré vendredi Emmanuel Macron.
Le chef de l’État avait annoncé mercredi une aide militaire supplémentaire de deux milliards d’euros de la France à l’Ukraine.

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« C’est totalement faux ». L’aide apportée par la France à l’Ukraine, qui a été accrue de deux milliards d’euros cette semaine, ne sera pas « financée par des impôts cachés ou supplémentaires », a assuré vendredi Emmanuel Macron dans une vidéo publiée en ligne sur Instagram.

Cette aide « est dûment financée grâce à la loi de programmation militaire, aux efforts qu’on avait anticipés et grâce au financement européen et dans le cadre du G7 que nous avons décidé », a argué le chef de l’État. « Et donc non, cette aide, ce n’est pas une aide qui sera financée par des impôts cachés ou supplémentaires », a-t-il insisté.

« C’est notre sécurité qui se joue »

« Cette aide n’est pas inutile parce qu’en Ukraine, c’est notre sécurité qui se joue », a fait valoir Emmanuel Macron vendredi. « Et si on abandonne l’Ukraine dans sa résistance, d’abord, on ne joue pas notre rôle en Europe pour notre sécurité collective et puis c’est notre propre sécurité, nos propres intérêts qu’on laisse être menacés », a-t-il ajouté.

Emmanuel Macron avait annoncé mercredi une aide militaire supplémentaire de deux milliards d’euros de la France à l’Ukraine, qui inclut des missiles antichar, des moyens de défense aérienne, des missiles de défense sol-air, des chars, des munitions et des drones. La cheffe de file du Rassemblement national Marine Le Pen avait commenté d’un tweet laconique : la « dette de la France ce soir : 3300 milliards d’euros + 2… »

Le gouvernement phosphore actuellement sur la manière de financer un effort de défense supplémentaire dans un contexte budgétaire contraint par la dégradation des comptes. Emmanuel Macron a promis à plusieurs reprises que cela s’effectuerait sans aucune hausse d’impôts, bien que les marges de manœuvre soient très réduites.

A. LG avec AFP

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