Une jeune fille achète des fournitures scolaires dans un supermarché à Lille, le 30 août 2022, quelques jours avant la rentrée scolaire.

L’allocation de rentrée scolaire, versée à quelque 3millions de familles, mardi 19 août, peut constituer un coup de pouce bienvenu à la consommation des ménages, et donc soutenir la croissance du troisième trimestre. Réservée aux familles les plus modestes, dont un grand nombre de foyers monoparentaux, cette allocation est, contrairement à d’autres types de revenus qui alimentent en partie les livrets d’épargne, intégralement dépensée par les bénéficiaires.

De fait, elle constitue une bouffée d’oxygène pour des familles dont le budget est bien souvent ultra-serré, et qui peinent à faire face aux dépenses contraintes liées à la rentrée scolaire – un moment toujours difficile côté finances. « Des années 1980 jusqu’à 2008, 10 % des familles déclaraient devoir se restreindre dans leurs dépenses destinées à leurs enfants, contextualise Sandra Hoibian, directrice générale du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie. Depuis 2008 – exception faite de la période du Covid-19 –, ce chiffre est monté aux alentours de 20 %, et même 45 % pour les familles monoparentales. »

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