Ce vendredi de mai aurait pu, à une autre époque, être une journée calme, à Gaza. Laisser le matin glisser dans la quiétude du jour de repos. Se rendre à la mosquée pour la prière hebdomadaire. Se rassembler en famille, flâner au bord de la mer avec les enfants. Au lieu de cela, le 16 mai, fut un jour de destruction, d’horreur et de sang comme l’enclave n’en avait pas connus depuis les pires mois de la guerre. Ces mois de l’hiver 2023-2024, quand les bombardements de l’armée israélienne, au plus fort de l’offensive déclenchée après les attaques du Hamas, le 7 octobre 2023, tuaient quelques 200 Palestiniens par jour.

Cette fois, 250 Gazaouis ont péri en trente-six heures, annonçait, samedi, au petit matin, le ministère de la santé à Gaza. Dont au moins 45 enfants, selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). Le résultat du début de l’opération « Chariots de Gédéon », une figure biblique ayant mené les Israélites à la victoire.

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