
En juillet dernier, les députés avaient quitté l’Assemblée nationale sans réelles certitudes concernant leurs travaux à la rentrée. Un flou calendaire qui exaspérait d’ailleurs la grande majorité des élus, qu’ils soient du socle gouvernemental ou de l’opposition, jusqu’à la présidente du Palais-Bourbon, Yaël Braun-Pivet. Mais depuis le 25 août et l’annonce du premier ministre, François Bayrou, d’engager la responsabilité du gouvernement le 8 septembre prochain devant la représentation nationale par un vote de confiance, l’agenda des parlementaires est plongé dans l’inconnu le plus total. Car la chute du gouvernement Bayrou, qui apparaît comme l’issue la plus probable à l’heure actuelle, entraînerait plusieurs modifications du calendrier législatif, allant du simple ralentissement de la navette parlementaire pour certains textes à leur abandon potentiel pour d’autres en fonction des scénarios.
La première victime d’un changement de gouvernement serait la session extraordinaire du Parlement, prévue fin septembre et fortement demandée par les élus pour avancer sur certains textes. Si rien n’était sûr avant le décret présidentiel qui officialise cette rentrée avancée, la date du 22 septembre était malgré tout officieusement cochée par tout le monde pour la reprise des travaux dans l’Hémicycle. Mais cette option semble aujourd’hui difficilement envisageable.
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