La cheffe Cybèle Idelot, dans le potager du Domaine les Bruyères, à Gambais (Yvelines), en 2023.

Quand Cybèle Idelot nous accueille en tablier jaune poussin, ses sabots en plastique s’enfonçant dans la terre au milieu des rangées de fèves, de betteraves et de petits pois de sa serre des Yvelines, on a bien du mal à imaginer les paillettes de ses vies d’avant. La cuisinière de 50 ans a connu une enfance californienne illuminée par Hollywood, aux côtés d’un père scénariste (pour David Lynch ou Francis Ford Coppola) qui l’entraînait de plateau en plateau.

Une jeunesse nomade, adossée à un monde de privilégiés, lorsqu’elle enfilait pour la première fois, en 1997, le tablier de cheffe pour des repas privés à Saint-Barthélemy, dans les Antilles, puis pour des événements démesurés, comme ces cocktails qu’elle organisait pour 2 000 convives lors de fashion weeks à New York. Et quand elle pose finalement ses valises en France, en 2013, c’est dans la banlieue chic de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) qu’elle crée son premier restaurant hexagonal, La Table de Cybèle, avec son mari, Franck Idelot, spécialiste du vin nature.

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