D’anciens otages appellent à la fin de la guerre à Gaza, devant le bureau de Benyamin Nétanyahou

Des centaines de personnes, dont plusieurs otages libérés de Gaza, ont manifesté à Jérusalem devant le bureau de Benyamin Nétanyahou, durant une réunion décisive du cabinet de sécurité, pour appeler à la fin de la guerre. Brandissant drapeaux israéliens et portraits des 49 otages encore détenus à Gaza par le Hamas et son allié du Jihad islamique, les manifestants se sont réunis sous le slogan « Nous les ramènerons ».

Parmi les anciens otages présents, la femme de David Cunio, un Israélo-Argentin enlevé avec sa famille, et Arbel Yehud, petite amie du frère de David Cunio, lui aussi toujours otage à Gaza. Les deux femmes tenaient une banderole avec des photos de leurs proches sur laquelle était inscrite : « Rendez-nous ceux qu’on aime. »

« La seule façon de ramener les otages chez eux est de mettre fin à la guerre et de mettre un terme aux souffrances des otages et de toutes les personnes qui vivent et endurent cette guerre terrible, y compris les habitants de Gaza, les soldats, les familles et tout le monde », a déclaré Sharon Kangisser-Cohen, une historienne, à l’Agence France-Presse (AFP). « S’ils reprennent Gaza ou prennent la décision d’y entrer et de mener une occupation militaire, la vie des otages sera encore plus en danger, et c’est la société israélienne dans son ensemble qui sera menacée », ajoute-t-elle.

Pépé Alalou, un octogénaire retraité et ancien maire adjoint de Jérusalem, a dit être venu manifester car il « ne pouvait pas ne pas venir ». « Il faut sauver les otages », dit-il, ajoutant que, selon lui, « Israël a perdu sa boussole morale ».

Selon le Forum des familles d’otages, des manifestants se sont enchaînés sur place, en lançant un appel au cabinet Nétanyahou : « Intensifier les combats est une condamnation à mort et une disparition immédiate pour nos proches – regardez-nous dans les yeux lorsque vous choisissez de les sacrifier. C’est le moment, mettez un accord global sur la table qui les ramènera tous ensemble », ont-ils plaidé.

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