• Philippe Caubère, 75 ans, a été mis en examen pour « proxénétisme ».
  • Le comédien est déjà poursuivi pour « viols », « agressions sexuelles » et « corruption de mineurs sur trois mineures ».

Philippe Caubère, 75 ans, a été mis en examen le 24 novembre dernier pour proxénétisme, a indiqué jeudi le parquet de Créteil à l’AFP, confirmant une information de BFMTV. Le comédien est déjà poursuivi en justice. Le 8 février 2024, il a été mis en examen pour « agressions sexuelles », « viols » et « corruption de mineur de plus de 15 ans », pour des faits présumés sur trois mineures, et placé sous contrôle judiciaire.

D’autres faits entre 2010 et 2019

Dans le cadre de cette précédente affaire, Philippe Caubère était visé par une enquête préliminaire pour « atteinte sexuelle sur mineur de plus de 15 ans par personne ayant autorité », après la plainte d’une jeune comédienne contre le metteur en scène et comédien de 73 ans, l’accusant d' »atteintes sexuelles » en 2012 alors qu’elle avait 16 ans et lui 61 ans. 

Les faits présumés se sont déroulés en 2012 pour une première victime, et entre 2010 et 2019 pour une deuxième, avait détaillé à l’époque le ministère public. Il avait aussi été mis en examen pour corruption de mineur de plus de 15 ans sur une troisième victime, des faits qui se sont déroulés entre 2019 et 2021, selon cette même source. 

Une relation avec une mineur de 16 ans

Philippe Caubère avait reconnu en janvier 2024 dans un communiqué transmis à l’AFP avoir eu une relation intime pendant quatre mois en 2012 avec une mineure âgée de 16 ans, une relation selon lui consentie. Trois salles de spectacles du Gard avaient alors annulé des représentations du comédien Philippe Caubère, après l’annonce de l’ouverture d’une enquête par le parquet de Créteil.

Figure de la scène théâtrale, l’acteur avait déjà fait l’objet d’une plainte pour viol, classée sans suite en 2019. Son accusatrice à l’époque avait dénoncé en mars 2018 des faits de « viols » commis huit ans auparavant, en 2010, sur sa personne par le metteur en scène. 

Le parquet de Créteil l’avait classée sans suite, « aucun élément » ne permettant « de corroborer les déclarations de la plaignante sur l’absence de consentement ». Cette plaignante avait été condamnée en septembre 2021 pour diffamation, condamnation incluant le versement de 1.000 euros « en réparation du préjudice moral » de l’artiste.

A.S avec AFP

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