Comme chaque année, l’été s’annonce meurtrier pour les femmes victimes d’un conjoint violent. Le dernier féminicide en date, le cinquante-cinquième de l’année et déjà le onzième depuis le début du mois de juillet, selon le décompte du collectif Féminicides par compagnons ou ex, s’est déroulé dans la nuit de vendredi 8 à samedi 9 août, à Saint-Jouan-des-Guérets (Ille-et-Vilaine). A l’image de nombre de féminicides, il aurait sans doute pu être empêché si les signaux d’alerte avaient été mieux pris en compte.

Tatiana Mevel, 36 ans, qui venait de se séparer de son compagnon au début du mois de juillet, avait, en effet, déposé plainte à deux reprises dans les semaines et les jours qui ont précédé son meurtre, a précisé dans un communiqué le parquet de Saint-Malo, mercredi 13 août. Dans une première plainte, déposée le 18 juillet au commissariat et complétée jeudi 7 août, elle avait expliqué que son ex-compagnon l’inondait de messages et d’appels téléphoniques et qu’il se présentait régulièrement à son domicile. Les faits avaient été qualifiés de harcèlement par un ancien concubin.

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