
En France, c’est le plus gros projet attribué dans le domaine de l’éolien en mer et même toutes énergies renouvelables confondues. Si ses dizaines de mâts voient le jour, à plus de 40 kilomètres des côtes normandes, le futur parc Centre Manche 2 sera doté d’une puissance de 1,5 gigawatt (GW). Soit la puissance théorique d’un réacteur nucléaire, au large d’Ouistreham (Calvados). De quoi alimenter en électricité bas carbone 1 million de foyers.
Avant de chuter, le 8 septembre, le gouvernement de François Bayrou a choisi de confier ce mégaprojet à un consortium avec TotalEnergies pour opérateur et l’allemand RWE pour partenaire. L’information, révélée le 16 septembre par le quotidien Les Echos, a été confirmée, mercredi 24 septembre, par un communiqué du ministère de l’économie – en attendant l’arrivée de ministres autour du successeur de M. Bayrou, Sébastien Lecornu.
C’est en 2022 que la Commission de régulation de l’énergie (CRE), autorité administrative indépendante, avait lancé ce huitième appel d’offres (AO8) pour de l’éolien offshore (en mer). Jusqu’à présent, EDF est le candidat qui a remporté le plus de lots mis en jeu – dont Centre Manche 1, pour un potentiel de 1 GW, avec le canadien Maple Power, lors de l’AO4.
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