
Le calme est revenu à Leh, la capitale du Ladakh, un calme précaire. La capitale de cette région himalayenne, perchée à 3 500 mètres d’altitude, est sous couvre-feu. De violents affrontements y ont éclaté, le 24 septembre, opposant des milliers de manifestants aux forces de l’ordre. La police a tiré sur la foule, faisant quatre morts et près de 100 blessés. Des jeunes ont incendié le bureau du Bharatiya Janata Party (BJP), la formation au pouvoir, et des camions militaires.
Le défenseur de l’environnement Sonam Wangchuk, figure de proue du mouvement réclamant plus d’autonomie au Ladakh, a été arrêté, placé en détention et transporté dans une prison à Jodhpur, au Rajasthan, en vertu de la loi draconienne sur la sécurité nationale. Le gouvernement indien espère étouffer par la force ce mouvement largement pacifique mais très enraciné.
Il vous reste 82.8% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.