Un des magasins du groupe Casino, à Nantes, en Loire-Atlantique, en Juillet 2023.

Casino achève le plus gros plan social de son histoire. Fin juin, 2 169 personnes sur les 2 200 salariés affectés par la restructuration du groupe de distribution avaient reçu leur lettre de licenciement. Il s’agit du point final – douloureux pour des milliers de ménages – du spectaculaire redimensionnement de l’un des acteurs majeurs de la grande distribution en France.

Fleuron du secteur de la distribution alimentaire, le Groupe Casino, avec ses enseignes Casino, Vival, Spar, Franprix, Monoprix, Naturalia et Cdiscount, a été réduit de moitié en un an et demi. Lui qui générait autour de 30,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2021, du temps de sa superbe, n’en réalise désormais plus que 8,5 milliards en 2024. Au 31 mars, Casino comptait 7 013 points de vente et 25 000 salariés.

Ce changement d’échelle avait commencé après la cession en urgence, fin 2023, pour cause de surendettement, de l’ensemble des hypermarchés et supermarchés sous enseigne Casino, soit plus de 400 magasins. Puis le groupe a changé d’actionnaire en mars 2024 – le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky détient désormais plus de 53 % – et son état-major a été entièrement renouvelé. Et 5 milliards d’euros de dettes ont été effacés, puis 1,2 milliard d’euros ont été injectés.

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