Depuis le centre pénitentiaire de Mulhouse, le leader kanak Christian Tein a déclaré être « un prisonnier politique ».
Ce dernier est incarcéré dans l’Hexagone, tout comme six autres militants indépendantistes après les récentes émeutes.

Depuis Mulhouse (Haut-Rhin) où il est incarcéré, le leader kanak et porte-parole de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), Christian Tein, a déclaré ce 1ᵉʳ juillet être « un prisonnier politique et le premier extradé de la sorte avec (ses) camarades ». Des propos rapportés par l’AFP, qui a pu assister à une rencontre du militant indépendantiste avec deux sénateurs, les élus Jacques Fernique et Anne Souyris.

Manifestation de soutien le 29 juin

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Le 29 juin, quelque 200 personnes ont manifesté à Mulhouse en soutien à Christian Tein. Ce dernier a été mis en examen et placé en détention provisoire, notamment des chefs de complicité de tentative de meurtre et association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime. Cela fait suite à plus d’un mois de violences en Nouvelle-Calédonie contre la réforme du corps électoral, depuis enterrée avec la dissolution de l’Assemblée nationale. Le leader kanak, l’une des figures les plus en vue de la mobilisation contre la réforme, est soupçonné d’avoir appelé à la violence. 

Onze militants indépendantistes ont été interpellés le 19 juin. Parmi eux, neuf ont été placés en détention provisoire, dont sept dans diverses prisons de l’Hexagone. Les violences, les plus graves survenues dans l’archipel depuis les années 1980, ont fait neuf morts, selon le dernier bilan des autorités, ainsi que des dégâts matériels considérables. 


C.Q avec l’AFP

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