Emmanuel Grégoire, ex-Premier adjoint d’Anne Hidalgo et candidat à la mairie de Paris, propose de faire courir le marathon de Paris sur le périphérique en 2026.
« Le périphérique doit devenir un lieu que l’on traverse à pied, à vélo, en courant. Un espace que l’on s’approprie, au service d’une ville plus ouverte, plus respirable, plus humaine », écrit le député socialiste dans une tribune publiée sur le site du HuffPost.

Fêter la 50e édition du marathon de Paris de façon originale. Pour marquer l’anniversaire de la course l’année prochaine, Emmanuel Grégoire a une idée originale. Alors que des dizaines de milliers de personnes – 55.000 coureurs ce dimanche 13 avril – viennent à Paris « pour arpenter les rues et les bois de la capitale », le député socialiste et candidat à la mairie de Paris propose « un geste fort : organiser le marathon de Paris sur le boulevard périphérique parisien ».

« Faire courir les 42,195 kilomètres mythiques du marathon sur cette ceinture routière construite il y a plus de 50 ans, c’est bien plus qu’un défi logistique ou sportif. C’est un geste politique et urbain », explique-t-il dans une tribune publiée sur le site du HuffPost (nouvelle fenêtre). Pour l’ex-Premier adjoint d’Anne Hidalgo, cela « s’inscrirait dans une ambition concrète et nécessaire : transformer le périphérique en un espace partagé, apaisé, végétalisé — un lieu de respiration et non plus d’asphyxie »

Faire du périphérique « un lieu de mémoire et d’avenir »

« Le périphérique doit devenir un lieu que l’on traverse à pied, à vélo, en courant. Un espace que l’on s’approprie, au service d’une ville plus ouverte, plus respirable, plus humaine », écrit-il encore. « Faisons-en un lieu de mémoire et d’avenir, un espace d’expérimentation et de réconciliation. Faisons en sorte que les enfants qui grandiront à Paris ou en banlieue ne connaissent plus le périphérique comme un mur, mais comme un horizon ouvert, respirable, traversable. »

Organiser le marathon sur le périphérique ferait également le lien entre Paris et les communes limitrophes, il ne serait « non plus une frontière, mais un trait d’union, entre Paris et ce qui l’entoure ». « Cette idée n’est pas seulement celle d’un événement sportif. C’est une vision de l’avenir de Paris et de la métropole. Une ville qui ne se replie pas sur elle-même, mais qui ouvre ses espaces, qui mélange les usages, qui fait dialoguer les territoires. » 

Par ailleurs, se félicitant que le périphérique ait déjà engagé sa transformation en abaissant la vitesse à 50 km/h et en réservant une voie au covoiturage, Emmanuel Grégoire va plus loin et propose que cette ceinture urbaine devienne un véritable boulevard métropolitain à l’horizon 2035. 

J.F.

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