Patrouille de pompiers dans le village de Fira, lors des activités sismiques sur l’île de Santorin, Grèce, le 7 février 2025.

Le mystère des 30 000 séismes qui ont frappé l’île de Santorin début 2025 est levé. Une étude cosignée par 31 chercheurs de six pays, publiée dans la revue Nature mercredi 24 septembre, permet de comprendre ce qui s’est produit dans les entrailles de la Terre et sous la mer lors de cette crise volcanique majeure.

Le 27 janvier, en fin de journée, la terre se met à trembler. C’est le début d’un essaim de secousses qui ne s’arrêteront plus durant près d’un mois. Inquiets du phénomène, les trois quarts des résidents de la plus visitée des îles grecques la quittent alors, remplacés par l’armée, des pompiers, des renforts de police, venus du continent avec des camions équipés de générateurs et d’antennes mobiles. En février, l’état d’urgence est déclaré, avec la fermeture des écoles durant deux semaines et la réactivation des points de ralliement en cas de séisme majeur.

Personne ne sait alors vraiment ce qui passe dans cette zone de jonction des plaques eurasienne et africaine, où la sismicité est importante, et où s’étire, en plus, un arc de volcans sous-marins. Les scientifiques sont partagés entre ceux qui voient là des séismes très classiques dans cette zone et ceux qui pressentent la signature d’une activité volcanique.

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