Jordan Bardella : « Si Michel Barnier est le continuateur d’une politique qui a été conduite par Emmanuel Macron, alors ce gouvernement tombera »

Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN), « le premier groupe à l’Assemblée nationale », a déclaré ce matin sur RTL que « si Michel Barnier est le continuateur d’une politique qui a été conduite par Emmanuel Macron depuis huit ans, alors ce gouvernement tombera ».

« Si le gouvernement consiste à recycler Gérald Darmanin, Eric Dupond-Moretti, tous les pontes de la macronie jusqu’à M. Bertrand, (…) la censure ne sera pas uniquement celle du premier ministre, elle sera celle du gouvernement », a ajouté M. Bardella. Le RN « jugera sur pièce », selon son président, qui déclare, par ailleurs, ne pas croire « que ce gouvernement puisse tenir bien longtemps ».

Interrogé au sujet du renforcement des peines, Jordan Bardella a par ailleurs confirmé ce que le président délégué du groupe RN, Sébastien Chenu, avait annoncé la veille sur Franceinfo. « Oui c’est vrai que j’ai proposé leur rétablissement », a affirmé ce matin M. Bardella, faisant référence aux peines planchers.

A l’approche du procès de plusieurs cadres du RN, dans l’affaire des assistants parlementaires européens fictifs, M. Bardella a affirmé que son parti allait « démontrer [sa] bonne foi » et montrer leur « irréprochabilité » sur ce sujet. « Cela ne nous empêchera pas de faire de la politique » a-t-il déclaré, ajoutant que « Marine Le Pen aborde cette échéance avec beaucoup de sérénité. »

Selon un article de Libération paru lundi 9 septembre, le président du RN aurait lui-même participé à l’élaboration de faux documents sur son travail d’assistant parlementaire européen. Interrogé à propos de ces révélations qui l’accablent, Jordan Bardella a déclaré n’avoir « strictement rien à [se] reprocher ».

« Je n’ai jamais fourni le moindre document à aucune autorité judiciaire ou administrative, votre confrère de Libération commet une erreur, je ne suis pas concerné par cette procédure », a-t-il ajouté, précisant avoir porté plainte pour diffamation contre Libération.

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