
Le Front de libération kanak et socialiste (FLNKS) a rejeté, en août, le projet d’accord sur l’Etat de la Nouvelle-Calédonie, paraphé entre indépendantistes et non-indépendantistes, le 12 juillet, à Bougival (Yvelines). Le mouvement refuse d’amender le texte comme le lui propose désormais l’exécutif à Paris pour clarifier les conditions d’une future autodétermination du territoire.
Campant sur des positions très fermes, son président, Christian Tein, que Le Monde a interviewé mercredi 1er octobre, appelle le premier ministre, Sébastien Lecornu, à rouvrir un nouveau dossier. M. Tein, chef de la cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) récuse le fait que, depuis 2024, le FLNKS serait minoritaire face aux composantes indépendantistes réformistes, partisanes de l’accord de Bougival. « Les fractures étaient beaucoup plus importantes du temps de Jean-Marie Tjibaou et Yeiwéné Yeiwéné [leaders du FNLKS assassinés en 1989] » dans les années 1980, assure-t-il.
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