Le journaliste ukrainien Maksym Boutkevych (droite), avec le président de l’Assemblée parlementaire du Conseil européen, Theodoros Rousopoulos, après avoir reçu le prix Vaclav-Havel des droits de l’homme au Conseil européen, à Strasbourg, le 29 septembre 2025.

Le Conseil de l’Europe a décerné, lundi 29 septembre, son prix des droits de l’homme Vaclav-Havel au journaliste ukrainien Maksym Boutkevytch, libéré l’an dernier après avoir été capturé par les forces russes.

Le prix, qui porte le nom de l’ancien dissident puis président tchèque, est remis depuis 2013 par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), qui réunit quarante-six pays et sert de vigie de la démocratie et des droits de l’homme sur le continent. La Russie en a été exclue après son invasion de l’Ukraine en 2022.

Volontaire dans les forces ukrainiennes après l’invasion russe de février 2022, Maksym Boutkevytch est capturé puis condamné à treize ans de prison un an plus tard par les forces russes, avant d’être libéré en octobre 2024 dans le cadre d’un échange de prisonniers.

Il est le fondateur de la radio indépendante Hromadske Radio et cofondateur du centre de défense des libertés Zmina.

Deux autres journalistes, la Géorgienne Mzia Amaghlobeli et l’Azerbaïdjanais Ulvi Hasanli, tous deux en détention, étaient également en lice pour ce prix. « Ce n’est pas un hasard », a déclaré le président de l’APCE, Theodoros Rousopoulos. « Les derniers mois se sont avérés particulièrement dangereux pour les journalistes », a-t-il dit, rappelant que 171 journalistes étaient en détention en Europe au début de l’année, dont au moins vingt-six Ukrainiens détenus en Russie ou bien dans les territoires occupés par Moscou en Ukraine.

Le Monde avec AFP

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