Le premier ministre, Sébastien Lecornu, à l’issue du conseil des ministres au palais de l’Elysée, à Paris, le 14 octobre 2025.

Fin du suspense dans le monde de la santé. Alors que les inquiétudes montent depuis des mois sur les économies envisagées par l’exécutif sur les dépenses sociales, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), présenté en conseil des ministres, mardi 14 octobre, et dévoilé par le média Contexte, prévoit de mettre au régime sec le secteur.

Un nouveau chiffre devrait marquer les esprits : ce sont 7,1 milliards d’euros d’économies, dans ce champ, qui sont désormais projetées par le gouvernement. Soit une somme supérieure aux 5,5 milliards d’euros annoncés par l’ancien premier ministre (décembre 2024-septembre 2025), François Bayrou, avant l’été – sans qu’on sache si un changement dans la méthode de présentation des chiffres explique, ou non, la différence.

Pour ce qui est des grands équilibres financiers, le texte prévoit de réduire le déficit de la Sécurité sociale à 17,5 milliards d’euros en 2026 (contre 23 milliards en 2025), dont 12,5 milliards d’euros pour la branche maladie (contre 17,1 milliards en 2025).

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