Alors que les rugbymen toulousains s’apprêtaient à affronter un club anglais, ce dimanche 6 avril, l’un des parachutistes chargés d’apporter le ballon s’est retrouvé coincé à 20 mètres du sol.
Un quart d’heure après l’incident, les pompiers sont arrivés dans le stade et ont déployé la grande échelle pour délivrer le militaire.
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LE WE 20H
Il devait atterrir sur la pelouse mais une rafale de vent en a décidé autrement. Un militaire s’est retrouvé accroché à la toiture du stadium de Toulouse, suspendu à 20 mètres de haut, sous les yeux médusés de milliers de spectateurs. Le public, dans la tribune en contrebas, est immédiatement mis en sécurité. « On a été obligés d’évacuer. J’ai eu peur pour le parachutiste », raconte un supporter. « Le pauvre, on l’a vu se débattre avec les fils, sans savoir ce qui allait se passer », confie une spectatrice.
« J’ai pris mon mal en patience »
Si le militaire garde son calme, sur le terrain, c’est l’affolement. Les stadiers, et même la mascotte, apportent de quoi amortir une éventuelle chute. Des protections en mousse et une structure gonflable pour enfants sont mises à contribution. Dix-sept minutes après l’incident, les pompiers arrivent dans le stade et déploient la grande échelle pour délivrer le parachutiste sous les hourras de la foule.
Le militaire livre ses premières impressions. « Ça a été très vite, je vois la voile basculer vers le toit et je la vois s’accrocher. J’ai vu que j’étais bien accroché, j’ai pris mon mal à patience. Le public était incroyable, ils m’ont soutenu et ils chantaient, c’était très agréable », se réjouit le capitaine Yannick, commandant d’unité du régiment du matériel à Muret (Haute-Garonne). Mais comment expliquer cet incident rarissime ? « On pense à un phénomène de chaleur, à l’arrivée, à l’entrée du stade. Un épiphénomène comme ça peut arriver parfois. J’avoue que là, on a eu quelque chose de très exotique quand même », explique le colonel David Schuster, chef de corps.
L’incident, heureusement sans gravité, a retardé de 45 minutes le coup d’envoi du match qui a vu Toulouse se qualifier en quart de finale de la Coupe d’Europe.