Renault a décidé de faire de la concurrence à Mercedes avec son nouveau Rafale 4X4.
Cette fois, le constructeur français s’est attaqué au GLC coupé en proposant son nouveau modèle.
Dans Automoto, Jean-Pierre Gagick et Jérôme Chont ont testé ces deux véhicules pour vous.
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Après avoir produit la R25, la Safrane ou encore la Vel Satis, Renault revient concurrencer le marché du premium allemand. En effet, le constructeur français a dévoilé le Rafale 4X4, un véhicule comparable au célèbre GLC coupé de chez Mercedes. Comme l’explique Jérôme Chont dans Automoto, ces deux voitures ont des dimensions similaires, la même puissance et sont toutes deux des 4X4 hybrides rechargeables. Cependant, elles diffèrent sur plusieurs points.
GLC coupé : une voiture plus confortable ?
Le premier point, peut-être l’un des plus significatifs, est la différence de confort entre les deux véhicules. Le GLC bénéficie d’une meilleure isolation acoustique, d’un intérieur plus premium avec des matériaux de meilleure qualité et de suspensions beaucoup plus efficaces. De son côté, le Rafale 4X4 – qui dispose pourtant de l’option suspension active à caméra prédictive – reste trop rigide sur les routes avec des défauts. « Je suis installé sur un tapis volant, il n’y a pas de mouvement, je ne bouge pas. C’est ultra confortable », assure Jean-Pierre Gagick au volant du GLC coupé.
Renault Rafale 4X4 : du plaisir et de la sportivité
Mais si le 4X4 de chez Mercedes est plus confortable que son concurrent, il est battu sur presque tous les autres points. Renault a en effet produit un véhicule plus maniable, plus rapide, moins lourd et qui s’adapte à toutes les situations. « [La Mercedes] est plus allemande, plus faite pour les courbes et les autoroutes. [La Renault] est plus française, plus alpine même, plus faite pour les petits virages. Il y a une opposition de style, mais des deux véhicules, le plus dynamique, c’est le Rafale », explique Jérôme Chont.
Même si Mercedes bénéficie d’une image plus luxueuse et plus premium, le véhicule de Renault est plus complet. Cela est d’autant plus surprenant qu’il est aussi bien moins cher : le Rafale coûte 65.000 euros toutes options comprises tandis que son concurrent coûte 103.000 euros à équipements similaires. « Si on fait le compte : le Rafale est beaucoup moins cher, il est plus dynamique, il est un peu plus performant, il consomme moins et il a un peu plus d’autonomie sur autoroute… Ça fait beaucoup d’arguments », conclut Jérôme Chont, préférant le savoir-faire français au confort allemand.
