Pierre Richard, à Gruissan (Aude), le 20 août 2025.

Il s’est rendu pour la première fois à Gruissan, une petite cité balnéaire située à une quinzaine de kilomètres au sud de Narbonne, en 1986. C’était complètement par hasard, par désœuvrement, faute de mieux. Pierre Richard se trouvait dans l’Aude, avec son secrétaire particulier. Pour tuer le temps, histoire de faire quelque chose de son week-end, il s’était résolu à découvrir la région.

Cette année-là, après le succès des Fugitifs, de Francis Veber, avec Gérard Depardieu, le comédien est au firmament. A l’époque, il trône déjà depuis presque deux décennies sur les comédies françaises. Devenu célèbre dès 1970 avec Le Distrait, qu’il a réalisé et incarné, le Grand Blond s’apprête, sans en avoir vraiment conscience – à l’image d’autres grands acteurs burlesques atteints par la limite d’âge, comme Charlie Chaplin, Buster Keaton ou Jacques Tati –, à terminer son règne, du moins sur les cimes du box-office.

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