Les députés (RN) Hélène Laporte et Sébastien Chenu, à l’issue de leur élection en tant que vice-présidents de l’Assemblée nationale, à Paris, le 1ᵉʳ octobre 2025.

Après avoir été laissé à la porte du bureau de l’Assemblée nationale l’an dernier, le Rassemblement national a fait, mercredi 1er octobre, son retour dans la plus haute instance exécutive de la Chambre basse en récupérant deux vice-présidences sur six.

Déjà vice-présidents de l’Assemblée entre 2022 et 2024, les députés (RN) Sébastien Chenu et Hélène Laporte retrouvent leur poste, grâce notamment aux votes conjugués de leurs troupes et d’une partie du socle commun. Les « insoumises » Clémence Guetté et Nadège Abomangoli retrouvent également leur siège. Christophe Blanchet (MoDem) et Marie-Agnès Poussier-Winsback (Horizons) sont aussi élus.

Les élus RN ont bénéficié des voix du bloc central pour obtenir ces postes, au grand dam de la gauche qui estimait qu’aucun suffrage ne devait aller à l’extrême droite, en vertu du front républicain mis en place à l’occasion des élections législatives de l’été 2024.

A l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire, les députés ont aussi choisi trois questeuses, qui ont pour mission de surveiller les finances de l’Assemblée. Sont reconduites à leur fonction : la députée (PS) Christine Pirès Beaune, la députée (Renaissance) Brigitte Klinkert, et la députée (LR) Michèle Tabarot.

Le Monde

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