Le député Rassemblement national de Moselle Alexandre Loubet, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 3 avril 2025.

D’un côté le Rassemblement national (RN), qui n’a de cesse de pilonner la politique industrielle d’Emmanuel Macron. De l’autre, Ensemble pour la République (EPR), le groupe de Renaissance à l’Assemblée nationale, qui défend corps et âme le bilan économique du chef de l’Etat. Sur le papier, la présentation du rapport de la commission d’enquête « visant à établir les freins à la désindustrialisation de la France » avait de quoi être explosive. Il n’en a rien été, jeudi 10 juillet, lors de la conférence de presse commune du président, Charles Rodwell (EPR), et du rapporteur, Alexandre Loubet (RN), à l’initiative de la création de la commission.

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L’exercice a d’ailleurs viré à l’échange d’amabilités entre les deux hommes, le député (RN) de Moselle se reprenant plusieurs fois après avoir tutoyé ou appelé par son prénom le président de la commission, au sujet duquel il n’a pas manqué de vanter la « démarche constructive, respectueuse et, j’ose le dire, chaleureuse ». Tout aussi cordial, le député (Renaissance) des Yvelines a loué la conduite des travaux avec le RN, qui « contraste avec la méthode digne d’un tribunal révolutionnaire qu’ont adoptée certains groupes politiques ». « Des méthodes parfaitement indignes », insiste-t-il, alors que le vote du rapport a été boycotté par les membres « insoumis », socialiste et écologiste de la commission.

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