La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, dans l’Hémicycle, le 8 septembre 2025.

Le programme du Rassemblement national (RN), en cas d’élections législatives anticipées et d’accession à Matignon, reste encore à affiner ; mais un projet de loi est déjà dans toutes les têtes lepénistes. Celui qui permettrait à Marine Le Pen de se porter candidate à l’élection présidentielle de 2027. Faut-il voir là, comme le soupçonnent plusieurs figures centristes, l’une des causes de l’empressement de Marine Le Pen à réclamer une dissolution de l’Assemblée nationale ?

Les hiérarques d’extrême droite ne font en tout cas pas mystère de leur volonté de faire voter, si un retour aux urnes leur en offrait la possibilité, une loi sur mesure pour la députée du Pas-de-Calais, frappée d’une peine d’inéligibilité de cinq ans avec exécution provisoire pour détournement de fonds publics dans l’affaire des assistants parlementaires du FN (devenu RN en 2018) – jugement dont elle a fait appel, le deuxième procès devant avoir lieu à partir de janvier 2026. Un principe qui a historiquement fait tonner la famille Le Pen, qui l’exploitait jadis pour alimenter le rejet des politiques au pouvoir.

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