Ce qu’il faut retenir de la journée du 19 avril

  • L’Iran ciblé par une possible attaque d’Israël, en représailles aux frappes contre le territoire israélien

Téhéran a fait état de trois explosions près d’une base militaire à Qahjavarestan, localité située entre Ispahan et son aéroport, dans le centre du pays, selon l’agence officielle Fars. Des drones ont été abattus, mais il n’y a pas eu d’attaque par missiles « jusqu’à présent », ont précisé les autorités iraniennes. Et les installations nucléaires situées dans la région d’Ispahan sont « totalement en sécurité », a précisé l’agence Tasnim.

  • « Aucun dommage » sur les sites nucléaires iraniens, selon l’AIEA

Dans un message diffusé sur X, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) annonce qu’il n’y a, selon elle, « aucun dommage sur les sites nucléaires de l’Iran ». « L’AIEA suit la situation de très près », précise l’agence.

  • Le ministre de la sécurité nationale israélien déplore la « faiblesse » de l’offensive israélienne

Issu de l’extrême droite religieuse et exclu du cabinet de guerre restreint chargé de décider de cette riposte, M. Ben Gvir, qui a milité durant des jours pour une riposte forte, a utilisé une expression footballistique désignant en hébreu un tir manquant de puissance. Ses commentaires ont suscité une avalanche de critiques sur les réseaux sociaux ainsi que sur les chaînes de télévision en Israël.

  • Le président iranien fait un discours sans évoquer les événements de cette nuit

S’exprimant devant plusieurs centaines de personnes dans la ville de Damghan, Ebrahim Raïssi a très brièvement évoqué le contexte international tendu au Moyen-Orient après les tirs de drones et de missiles sans précédent de l’Iran contre Israël au cours du week-end dernier mais n’a pas évoqué les explosions rapportées quelques heures plus tôt.

  • Appels au « sang-froid »

Le secrétaire général de l’ONU « condamne tout acte de représailles » au Moyen-Orient. Au cours d’une conférence de presse vendredi matin, le premier ministre britannique, le conservateur Rishi Sunak, a de nouveau appelé au « sang-froid » au Moyen-Orient à la suite des événements survenus cette nuit en Iran. Les ministres des affaires étrangères des pays du G7 ont appelé vendredi « toutes les parties » à « empêcher une nouvelle escalade ». Les Etats-Unis ont été prévenus au dernier moment et le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a déclaré que Washington n’a « pas été impliqué dans une opération offensive ». « Nous avons dit aux Israéliens que l’Iran ne veut pas d’escalade », a déclaré le chef de la diplomatie russe. La France a réitéré « son appel à cesser l’escalade militaire, qui n’est dans l’intérêt de personne et ne ferait qu’accroître l’instabilité et l’insécurité au Moyen-Orient ».

Partager
Exit mobile version