Deux plantes laissées devant le local scellé de Jean Pormanove, à Drap (Alpes-Maritimes), le 19 août 2025.

Les causes exactes de la mort de Jean Pormanove restent, à ce stade, un mystère. Pratiquée jeudi 21 août, l’autopsie du corps du streameur de 46 ans, de son vrai nom Raphaël Graven, a révélé que son décès n’avait « pas une origine traumatique » et n’était « pas en lien avec l’intervention d’un tiers », a annoncé le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli. Autrement dit, l’influenceur, mort le 18 août à Contes (Alpes-Maritimes) lors d’un live vidéo diffusé sur Internet qui durait depuis près de 300 heures, n’a pas succombé à des coups donnés par une autre personne.

Très populaire sur plateforme en ligne Kick, où il comptait un demi-million d’abonnés, Jean Pormanove, ou « JP », était connu pour les brimades, violences, insultes et humiliations dont il faisait l’objet dans ces vidéos, perpétrées par d’autres streameurs présents lors des tournages. Parmi eux, Owen Cenazandotti, alias « Narutovie », et Safine Hamadi, alias « Safine », qui ont toujours présenté ces saynètes comme des contenus à caractère humoristique en dépit de leur brutalité.

D’après le procureur de la République, les deux experts de l’institut médico-légal de Nice mandatés ont conclu à une « absence de lésions traumatiques tant au niveau interne qu’externe, notamment au niveau du visage et du crâne, pouvant expliquer le décès » et à une « absence de lésions correspondant à des brûlures ». « Les probables causes du décès apparaissent donc d’origine médicale et/ou toxicologique », ajoute Damien Martinelli.

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