Pour les vacances d’hiver, une destination est plébiscitée par ceux qui préfèrent la chaleur : la République dominicaine.
Les tours opérateurs proposent des voyages tout compris à des tarifs souvent imbattables.
Regardez ce reportage du 20H de TF1.
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Le 20H
En vitrine des agences de voyages ou sur les sites spécialisés, tous vantent les charmes de la République dominicaine, la promesse de vacances dans les Caraïbes à bas prix. L’agence de voyages E. Leclerc d’un centre commercial de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) où nous emmène le reportage de 20H de TF1 ci-dessus ne fait pas exception. Ici, la République dominicaine est bien un produit phare. « On aimerait tous être sur un transat en bord de mer, oui, ça fait toujours rêver. C’est le top 3 de nos destinations l’hiver« , assure sa responsable, Virginie Dandrimont.
Ce qui attire surtout, c’est la formule all inclusive, tout compris avec l’avion, la pension complète et l’hôtel. Cette agence de voyages en propose quatre, avec des offres choc à moins de 1000 euros la semaine, hors période de vacances scolaires et en basse saison. « C’est vrai que la République dominicaine, c’est une des destinations les plus abordables de la côte caribéenne par rapport au Mexique ou aux Antilles françaises, poursuit Virginie Dandrimont. Ce sont des offres à des tarifs exclusifs négociés qui sont de moins 10% à moins 60% sur certaines dates de départ« .
Comment les hôteliers gagnent-ils de l’argent ?
À 9 heures de vol de Paris, tout est comme sur la photo observée avant le départ dans l’agence de voyage. La mer des Caraïbes, une plage de sable blanc, des palmiers et un immense complexe hôtelier de 800 chambres. Sans oublier des animations toute la journée : danses locales, pétanque dans le sable, volleyball, impossible de s’ennuyer dans l’immense complexe où se poursuit notre reportage.
Angel Suazo est le référent local de ce club pour les francophones. « L’hôtel est plein, on est à plus de 2000 personnes« , indique-t-il. Ce correspondant local pour les tours opérateurs gère les arrivées, les départs, s’assure que les chambres correspondent bien aux réservations. Il montre à notre équipe une chambre présentée comme « standard« , mais spacieuse et plutôt bien équipée avec des produits d’hygiène, sans oublier un réfrigérateur bien rempli. « Tout est pour les clients, tout est inclus« , scande-t-il. Tout est inclus, les boissons avec et sans alcool, les repas dans les sept restaurants en formule buffet ou à la carte le soir. Cuisine caribéenne et internationale, le plus difficile pour ce retraité français et de choisir. « Il y a des restaurants italien, japonais, mexicain… globalement, c’est pas mal« , savoure-t-il.
En vacances avec ses deux frères et leurs épouses, ils ont été séduits par cette formule, pour laquelle ils ont payé 1500 euros la semaine par personne. « C’est l’intérêt, effectivement, on n’a pas à se soucier de signer, de payer des suppléments et d’avoir des surprises, souligne l’une des participantes au voyage. On voulait rester en famille. Tout le monde ne peut pas avoir les mêmes budgets, donc c’était ce qui nous a fait choisir cette destination. Au niveau tarif, c’était très compétitif« . Le soir, pour fêter leur arrivée, ils sont conviés à une dégustation de rhum local. Tout ça est compris dans leur forfait, ils ne débourseront pas un euro de plus.
Comment les hôteliers gagnent-ils de l’argent ? Fanny Gimenez, professionnelle du tourisme installée depuis dix ans en République dominicaine, connaît le fonctionnement par cœur. La clé, c’est de faire du volume. « Une personne réserve cet hôtel-là en direct, c’est-à-dire en allant sur Internet et cherchant un prix. Il va trouver une chambre qui va lui coûter plus ou moins entre 150 et 200 euros la nuit par personne. Si, par contre, il la prend en packaging, qu’il passe par un tour opérateur ou par une agence, il va avoir un prix beaucoup plus intéressant puisque l’agence travaille avec des hôteliers« , explique-t-elle.
Autre avantage et pas des moindres pour ces hôtels, le salaire du personnel. En République dominicaine, il est en moyenne de 300 euros par mois. La formule n’est pas près de s’essouffler.
