Le coureur de l’équipe française TotalEnergies Mattéo Vercher lors de la 8e étape du Tour de France, entre Saint-Méen-le-Grand (Ille-et-Vilaine) et Laval, le 12 juillet 2025.

Sur les routes sinueuses du Tour de France, le vélo incarne l’idéal d’une mobilité sobre. Mais derrière la fête populaire et l’effort sportif une autre mécanique s’enclenche : celle d’une reconquête symbolique de la transition écologique par des champions des hydrocarbures.

A la fin du mois de juin, le géant pétrolier français a annoncé la signature d’un partenariat officiel avec le Tour de France pour trois ans, à partir de 2026. TotalEnergies est par ailleurs le sponsor principal d’une équipe – qui porte son nom – engagée dans la course.

Au sein du peloton de la Grande Boucle, six autres équipes (sur 23) sont liées, directement ou indirectement, à l’industrie des hydrocarbures : UAE Team Emirates-XRG, soutenue par les Emirats arabes unis, un des plus importants Etats producteurs de pétrole ; Ineos Grenadiers, qui porte le nom d’un géant de la pétrochimie britannique (Ineos) et d’un véhicule tout-terrain de sa division automobile, le Grenadier ; Bahrain Victorious, financée par le Bahreïn, un pays dont l’économie est largement tributaire de la production de pétrole ; Jayco-AlUla, dont le nom fait référence à une ville d’Arabie saoudite, Al-Ula, au centre d’un grand projet touristique de cet Etat qui est aussi un des premiers producteurs de pétrole au monde ; XDS-Astana, financée par un fonds souverain soutenant la compagnie de gaz et de pétrole du Kazakhstan ; Uno-X Mobility, une chaîne de stations-service présente en Norvège et au Danemark.

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