Faune et flore sous-marines dans l’archipel des Galapagos, en Equateur, le 26 octobre 2023.

Après le climat, l’océan. La haute mer aura bientôt sa propre Conférence des parties (COP). A elle de mettre en œuvre l’accord sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine dans les eaux internationales, qui entrera en vigueur début 2026, à l’expiration d’un délai légal de cent vingt jours.

Vendredi 19 septembre, les Nations unies ont reçu les deux dernières ratifications d’Etats nécessaires à la prise d’effet de ce « traité sur la haute mer », qui requiert l’acceptation formelle de 60 pays. Il s’agit de celles du Maroc et du Sierra Leone.

C’est l’issue d’un long processus : le texte, finalisé en 2023, a fait l’objet de deux décennies de tractations. Son entrée en vigueur rapide – malgré les turbulences internationales liées notamment au retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat – marque une victoire du multilatéralisme environnemental, et un succès pour Emmanuel Macron. Les efforts diplomatiques français ont en effet contribué à accélérer le rythme des ratifications, même si le président rêvait que le seuil de 60 ratifications soit atteint dès juin, lors de la Conférence des Nations unies sur l’océan de Nice.

Il vous reste 83.45% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager
Exit mobile version