- Si en France, les températures sont plutôt en dessous des normales de saison, ailleurs en Europe, c’est la surchauffe.
- L’Italie pourrait battre des records de chaleur alors qu’il a fait plus de 34°C en Finlande, du jamais vu.
- La conséquence d’une goutte froide présente sur une partie du Vieux continent.
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Le 20H
Les chiffres affolent. En survolant l’Acropole d’Athènes, en Grèce, avec une caméra thermique, le sol se colore en rouge foncé. Il y fait plus de 60°C, voir jusqu’à 74°C dans le centre-ville de la capitale. Face à ces chaleurs écrasantes, le site le plus touristique du pays est évacué entre 12h et 17h, et le thermomètre affiche 43°C dans l’air et la canicule devrait durer plusieurs jours.
« C’est le premier jour de nos vacances où on ressent une telle chaleur,
témoigne une touriste dans le reportage en tête de cet article. Il faut un chapeau, boire de l’eau. Heureusement que la Croix-Rouge nous fournit des bouteilles d’eau, mais il fait très chaud ».
Des températures étouffantes qui frappent aussi l’Italie. À Catane, le mercure est monté jusqu’à 44°C et tout le monde s’attend à voir le record de température européen battu dans les prochains jours, soit un thermomètre au-dessus des 48,8°C enregistrés à Syracuse en 2021. Depuis quelques jours, l’Europe vit dans les extrêmes. En France et en Espagne, par exemple, les températures sont sous les normales de saison. Ailleurs, c’est la surchauffe.
La vague de chaleur frappe même les pays scandinaves. Habitués à une vingtaine de degrés en été, il a fait plus de 30°C en Laponie, au nord de la Finlande. À Rovaniemi, le célèbre village du Père Noël, le mercure est même monté jusqu’à 34°C, un record historique.
Plus au sud, au Kosovo, dans les Balkans, la terre brûle. Avec 40°C, la troisième canicule de l’été alimente les incendies dans les campagnes du pays. En ville, c’est le système D, des camions de nettoyage répandent de l’eau dans les rues pour rafraîchir le bitume. « On a déployé 28 camions durant cette période de chaleur exceptionnelle. Le coût supplémentaire est de 100.000 euros pour un mois »
, détaille Bekim Gashi, des services municipaux de Pristina. En Serbie, le niveau des cours et des lacs est considéré comme catastrophique par les autorités.