Louis Bielle-Biarrey, Nicolas Depoortere, Kalvin Gourgues et Romain Ntamack, lors du match contre l’Australie, samedi 22 novembre, au Stade de France.

Fabien Galthié avait vu juste dans la semaine. Le rugby de sélection, « c’est un éternel recommencement ». Samedi 22 novembre, le XV de France a joué contre l’Australie un mauvais remake de ce qu’il a produit face aux Sud-Africains et aux Fidjiens lors de la tournée d’automne. Un rugby sur courant alternatif, sans saveur, sans identité de jeu.

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Devant les 80 000 spectateurs transis de froid du Stade de France, les Bleus se sont imposés contre les Wallabies (48-33), mais n’ont pas rassuré. Pire, ils sont retombés dans leurs travers. Aux problèmes d’indisciplines (12 pénalités concédées, carton jaune de Maxime Lucu peu avant la mi-temps) se sont ajoutés les ballons perdus, les plaquages ratés, les en-avant…

Soit le même diagnostic que celui posé contre les Sud-Africains, le 8 novembre, à Saint-Denis, et contre les Fidjiens une semaine plus tard à Bordeaux. Pourtant, le deuxième ligne Thibaud Flament avait, dans la semaine, exhorté ses coéquipiers à « faire preuve de panache » sur le terrain, et gommer cette impression « moyennasse » qui rongeait les Bleus depuis le début de la tournée.

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